Projet tuteuré, Les ouvrages oubliés du Pavillon d’archéologie, Publication n°5 : Marcel LAURENT, L’art chrétien, Des origines à Justinien, Bruxelles, Société royale d’archéologie de Bruxelles, 1956.

Première de couverture

Marcel LAURENT était un historien de l’art né en 1872 à Mussy-la-ville en Belgique et mort en 1946. Il fit ses études à l’université de Liège, mais aussi à Paris, Strasbourg puis en Grèce où il séjourna pendant deux ans en tant que membre étranger de l’École française d’Athènes. Il est de retour à Liège au tout début du XXe siècle en tant que professeur helléniste. Cependant, le développement des études d’histoire de l’art et d’archéologie à Liège et à Bruxelles le conduit à orienter ses recherches sur le haut Moyen Âge.

L’art chrétien des origines à Justinien est publié en 1956 à titre posthume. Marcel LAURENT débute la reprise d’un de ses ouvrages : L’art chrétien primitif paru en 1911. En effet, tout au long de sa carrière, notre chercheur s’est intéressé aux thèmes de « seconde main pour en tirer le maximum de signification ». Emporté par la maladie, ses recherches sont reprises par J. SQUILBECK, H. DANTHINE, et S. CLERCKX-LEJEUNE.

Chaire dite de l’évêque Maximien, Ravenne, VIe siècle

L’art chrétien des origines à Justinien n’a pas pour but de donner une nouvelle édition de l’étude de 1911, mais bien de reprendre le travail de Marcel LAURENT pour en proposer une version actualisée. La nouveauté de cette recherche est à repérer dans les considérations de qualités non plus seulement esthétiques, mais aussi chronologiques, stylistiques et originelles. La division actuelle en 23 chapitres renonce à l’organisation bipartite d’origine : l’Art chrétien primitif d’Occident et l’art chrétien primitif d’Orient puisque, en réalité, les traditions s’influencent, se pénètrent à tel point qu’elles en arrivent parfois à former un style original. La bibliographie est quant à elle aussi entièrement renouvelée.

La liste presque exhaustive des thèmes abordés, des objets photographiés, a suscité mon intérêt. En effet ceux-ci sont divers : les catacombes, les basiliques hellénistiques et les basiliques orientales, l’orfèvrerie chrétienne, etc.

Cet ouvrage rend compte de la richesse de l’art chrétien primitif.

Mosaïque de Saint-Vital de Ravenne, VIe siècle. Exercice réalisé sous Photoshop, un logiciel que les étudiants du projet ont appris à maîtriser

Louise Grandguillaume, étudiante en Licence d’Histoire de l’art et archéologie, 2e année