Projet tuteuré , Les ouvrages oubliés du Pavillon d’archéologie, Publication n°7 : Germaine FAIDER-FEYTMANS, Les nécropoles mérovingiennes, Mariemont, Musée de Mariemont, 1970.

Archéologue belge née en 1903 et décédée en 1983, Germaine FAIDER-FEYTMANS publie en collaboration avec le Musée de Mariemont Les nécropoles mérovingiennes en 1970. Cet ensemble de deux volumes reprend et présente les collections d’archéologie régionale du musée royal de Mariemont situé à Morlanwelz, en Belgique, dans la province du Hainaut. Ces deux livres présentent six grands cimetières mérovingiens que l’on nomme « nécropoles ». Toutes sont situées dans le bassin supérieur de la Haine, elles nous sont présentées dans l’ordre suivant.

Tout d’abord l’auteure commence par nous présenter la nécropole de Trivières qui est perchée dans la vallée de la Haine. Puis, elle nous oriente dans l’actuelle ville belge de la Louvière pour découvrir la nécropole de Haine-Saint-Paul. L’auteure nous emmène ensuite à Mons où se trouvent les nécropoles de Ciply et de Nimy. Enfin, ce sont les nécropoles éponymes de Maurage et de Tertre qui nous sont présentées.

Plaque-boucle mérovingienne

Constitués de deux volumes, cet ouvrage fournit un texte explicatif (Livre I) et une série de planches (Livre II). Le livre I expose le déroulement historique de chaque fouille, accompagné d’une description topographique et géographique des nécropoles. Le livre II, quant à lui, présente un catalogue des planches décrivant le matériel archéologique mis au jour. Ses cent cinquante-et-une planches hors-texte réunissent dessins et clichés de photogravures du matériel archéologique de ces différents sites. Les archéologues ont mis au jour plusieurs types d’artefacts comme de la céramique, des plaques-boucles, des fibules, de l’armement métallique et des parures (colliers et bracelets).

Planche réunissant différentes fibules
Exemple de céramiques ornées

Par ce double ouvrage, Germaine FAIDER-FEYTMANS met en valeur les collections d’archéologie nationale et régionale mérovingiennes autrefois délaissées au profit des collections égyptiennes, grecques ou chinoises, qui était jugées plus prestigieuses. L’auteure offre ainsi une redécouverte du patrimoine belge.

Collier

Eva Segura, étudiante en Licence d’Histoire de l’art et archéologie, 2e année